Les grandes entreprises françaises sont moins bien préparées que leurs voisines européennes au vieillissement de la population active. C'est ce qu'indique les résultats d'une étude de l’Economist Intelligence Unit intitulé « Is 75 the new 65 ? » parrainé par Towers Watson, et relayée par Indice RH.
Elle étudie les enjeux pour les grandes entreprises d’ici à 2020. Interrogeant 480 dirigeants d’entreprises européens dont 33 français, cette étude observe que la France est en retrait par rapport au reste de l’Europe sur la gestion de l’âge au travail : la réalité du vieillissement de la population active faisant l’objet d’une prise de conscience plus faible dans notre pays, les enjeux RH des employeurs et les questions de rémunération globale et d’avantages sociaux des salariés s’en trouvent affectés à l’horizon 2020 [...]
Le vieillissement de la population active est une réalité commune à tous : 71 % des dirigeants européens anticipent une hausse de la proportion des seniors dans leurs effectifs. Cependant, la France semble en retrait sur cette question puisque pour les dirigeants français, ce chiffre n’atteint que 58% des sondés. L’enquête montre aussi que si pour 43 % des employeurs européens, l’augmentation du coût des politiques d’avantages sociaux est la principale conséquence du vieillissement de la population active d’ici 2020, ce chiffre n’est que de 55% pour les employeurs français [...]
Si les dirigeants européens placent à 47 % la gestion et la promotion des talents comme l’enjeu le plus important, les dirigeants français, eux, choisissent le maintien des salariés comme sujet prépondérant (45 % contre 26 % pour le reste de l’Europe), laissant la gestion des talents loin derrière (stratégique pour seulement 36 % des dirigeants français).
Le vieillissement de la population active est une réalité commune à tous : 71 % des dirigeants européens anticipent une hausse de la proportion des seniors dans leurs effectifs. Cependant, la France semble en retrait sur cette question puisque pour les dirigeants français, ce chiffre n’atteint que 58% des sondés. L’enquête montre aussi que si pour 43 % des employeurs européens, l’augmentation du coût des politiques d’avantages sociaux est la principale conséquence du vieillissement de la population active d’ici 2020, ce chiffre n’est que de 55% pour les employeurs français [...]
Si les dirigeants européens placent à 47 % la gestion et la promotion des talents comme l’enjeu le plus important, les dirigeants français, eux, choisissent le maintien des salariés comme sujet prépondérant (45 % contre 26 % pour le reste de l’Europe), laissant la gestion des talents loin derrière (stratégique pour seulement 36 % des dirigeants français).
Pour en savoir plus :
> l'article d'Indice RH
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