Pages

mardi 29 mai 2012

La Communication « as a service » – CaaS

Un article du "Nouvel Economiste" détaille cette semaine un concept récent, qui prend place dans la galaxie du SaaS : la Communication unifiée "As a Service", ou CaaS.
C'est l'occasion pour Jean-Marie Benoist de lister et de définir toute une série de services "aaS", ce qui permettra à chacun de s'y retrouver dans cet univers du Cloud computing et du SaaS qui ne cesse de s'étoffer.
Extraits :

(...)
La vague du cloud computing n’en finit pas de bouleverser les technologies informatiques. Elle a en particulier généré toute une série de nouveaux acronymes en “aaS” – pour “as a service”–, c’est-à-dire externalisé et facturé à l’usage. Ce n’est pas en soi une nouveauté : la Web conférence a, depuis ses débuts, fonctionné en mode “as a service”. Un choix qui a notamment permis de faciliter les conférences entre une entreprise et l’extérieur. Aujourd’hui, la tendance est à généraliser ce genre de solution dans le Caas, pour “communication as a service”. “Derrière le sigle Caas, on peut regrouper deux dimensions, explique Julien Joffre, consultant chez Solucom. La première est la communication : un ensemble de services mis à la disposition des collaborateurs des entreprises, comme les téléphones fixes et mobiles, mais également les mails, la messagerie instantanée, les audio/vidéo/Web conférences, les services de présence…” La deuxième dimension est “as a service” : les outils de communication sont fournis par un prestataire selon le modèle du cloud computing. Cette dimension porte plus sur l’usage que sur la technologie elle-même.


(...)
Le passage aux CaaS offre aux entreprises plusieurs avantages. On retrouve d’abord – approche commune oblige – les mêmes que ceux offerts par le passage au cloud computing : la prédictibilité des coûts et leur passage en dépenses d’exploitation plutôt que d’investissement ; la simplification de la maintenance des services, qui permet aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier. “Le passage à des communications sous forme de service permet de s’affranchir des problèmes de migration et d’évolution des systèmes, explique Samir Koleilat, président d’Acropolis, opérateur de services hébergés. Auparavant, si un client choisissait un système de téléphonie, il était coincé avec ce dernier le temps d’amortir l’investissement. Avec les Caas, il peut aujourd’hui en changer à volonté.” Et il ne s’agit ici que des économies directes. “L’utilisation de services de communication vidéo permet notamment d’économiser sur les voyages, ainsi que d’accélérer le processus de prise de décision”, explique Véronique Dompé Valette, directrice marketing pour la vidéoconférence chez Orange Business Services. En effet, il est beaucoup plus facile de convoquer en urgence des personnes s’il leur suffit de se mettre devant leur écran. Et cela améliore également l’empreinte carbone de l’entreprise. Mais “le passage aux CaaS est un projet de valeur, pas de diminution de coûts”, souligne Christian Comtat, directeur cloud chez IBM France. En effet, le cloud permet de faire beaucoup plus avec moins ; mais l’objectif n’est pas tant de remplacer un système existant que d’aller au-delà.


(...)Les entreprises, pour justifier les investissements liés au passage à des CaaS, ne peuvent se contenter de la seule approche utilisateur. Reste à leur expliquer comment les communications à la demande apportent également de la valeur aux métiers. Un mécanisme complexe à mesurer, face auquel une démonstration s’avère le meilleur moyen de convaincre les entreprises. “Par exemple, pour la recherche et la collaboration, nous modélisons la situation existante, et montrons comment l’ajout des nouveaux outils de communication fluidifie les échanges et favorise l’émergence des idées des collaborateurs”, explique Julien Joffre. C’est particulièrement vrai dans le cas d’entreprises multi-sites. D’ailleurs, les communications unifiées permettent également, surtout dans un groupe très éclaté, de créer une culture d’entreprise commune, le même outil étant utilisé partout.


Face à de telles perspectives, comment expliquer l’enthousiasme, pour le moins maîtrisé, des entreprises ? C’est que le passage à l’externalisation n’est pas si simple que cela. Tout d’abord, les solutions sont prêtes techniquement, mais il faut encore parfois combattre des vieux préjugés. C’est notamment le cas pour la vidéoconférence : “les entreprises ont encore en tête les performances des solutions vidéo d’il y a quelques années, et ne réalisent pas l’étendue des progrès accomplis jusqu’à ce qu’on leur en fasse la démonstration”, souligne Véronique Dompé Valette.
Le passage aux CaaS implique de transformer les personnes et les infrastructures. Et les deux sont importants : les premières – et surtout leur degré d’implication – vont avoir une influence forte sur le ROI, et les deuxièmes sont essentielles pour permettre l’intégration stable des services dans les applications des entreprises.
(...)

Les solutions du cloud computing
Dans le monde du cloud computing, il existe trois principales familles de prestations : Iaas, Paas et Saas, chacune représentant un degré supplémentaire dans l’externalisation. 

Iaas : Infrastructure as a service
C’est ce qu’on pourrait appeler le service “de base”. Le prestataire fournit des ordinateurs – le plus souvent sous forme de machines virtuelles –, du stockage, des pare-feu, etc. L’utilisateur déploie alors son système d’exploitation sur ces ressources. C’est lui qui est responsable de la maintenance de son OS (operating system) et de ses logiciels. 

Paas : platform as a service
Dans ce modèle, l’entreprise externalise la plateforme informatique qui sert à écrire, lire, utiliser et développer des logiciels. Typiquement, cela inclut un OS, un environnement de programmation, des bases de données et un serveur Web. Le plus souvent, ce modèle est combiné avec l’IaaS, et les ressources matérielles nécessaires sont ajustées selon les besoins par le prestataire. 

Saas : software as a service
Les prestataires installent sur leurs serveurs des logiciels applicatifs, et les fournissent à la demande aux entreprises. Ces services peuvent être soit des fonctions simples incorporables dans d’autres plus complexes – par exemple une cartographie sur le site d’une enseigne – , ou être des solutions complètes, comme un logiciel de retouche d’image.


Au-delà de ces trois types principaux, le sigle “as a service” est également utilisé pour à peu près tous les cas particuliers de logiciels à la demande. 

CaaS : Communication as a service
La communication en entreprise regroupe aussi bien la téléphonie que la messagerie instantanée, les mails, les vidéoconférences ou les services de présence. 

UCaaS : Unified Communication as a service
Déclinaison particulière des CaaS où les services de communication sont intégrables dans les applications métiers de l’entreprise. 

TaaS : Téléphonie as a service
Sigle de moins en moins utilisé, car absorbé par les CaaS. Il s’agit ici plus d’une modernisation d’appellation : la téléphonie, depuis longtemps, est l’affaire de prestataires. 

SaaS : Security as a service
C’est l’un des logiciels à la demande qui devrait être parmi les premiers à s’imposer. La sécurité informatique est une nécessité pour les entreprises du fait du recours grandissant à des solutions de cloud computing. 

DaaS : desktop as a service
C’est la version externalisée de la virtualisation des postes de travail. Le plus souvent, les services de DaaS sont couplés avec des logiciels à la demande, typiquement des outils bureautiques. Son principal avantage est d’offrir la même expérience utilisateur quel que soit le terminal utilisé (PC, tablette ou smartphone) 

TEaaS : Test Environnement as a service
Une partie importante de l’élaboration d’un logiciel est la phase de test, particulièrement si l’on veut que l’application soit multi-plateformes. Le TEaaS offre un espace de test hébergé en ligne, d’une capacité facilement adaptable, et qui permet surtout aux entreprises d’éviter les lourds investissements en ressources. 

STaaS : Storage as a service
C’est une variante de l’IaaS : le prestataire fournit de l’espace de stockage de données matériel. Systématiquement, il y ajoute maintenant des services de sécurisation d’accès et de cryptage. 

DaaS : Data as a service
Sigle valise qui regroupe tous les logiciels qui se chargent de livrer des données traitées pour une utilisation précise. Ces données sont nettoyées, enrichies et mises à la disposition de différents systèmes, applications ou utilisateurs, quel que soit leur lieu de présence dans l’organisation ou sur le réseau. 

BPaaS : Business Process as a service
Terme désignant la famille de SaaS qui permet d’externaliser une procédure d’entreprise suffisamment industrialisée (par exemple, une procédure de prise de congé) pour s’adresser directement aux managers d’une organisation, sans nécessiter l’aide de professionnels de l’informatique. 

Service de logiciel hébergé – SaaS
Le SaaS est un service de logiciel hébergé. En tant que telle, l’idée n’est pas nouvelle : avant le SaaS, c’était les ASP – Application Service Provider – et les logiciels on-demand. En fait, le SaaS est un peu un mélange des deux : l’aspect hébergé des ASP et le modèle économique des logiciels on-demand. Ce dernier avait déjà inauguré le paiement à la consommation. Et le succès est au rendez-vous. Selon le baromètre semestriel de l’Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), “40 % des entreprises ont déjà conduit un projet Saas et 27 % ont un projet en cours pour 2011-2012”.
(...)

Pour en savoir plus :
> l'article du Nouvel Economiste

lundi 21 mai 2012

9ème Forum du Club Cloud des Partenaires IBM

 IBM a organisé vendredi 11 mai dernier à Bois Colombes son 9ème Forum Cloud des Partenaires. Cette manifestation connue jusque là sous le nom du forum du Club Alliances était initialement destinée à accompagner les éditeurs vers le SaaS. Aujourd’hui IBM propose un certain nombre de solutions technologiques et modèles de business permettant à la filière informatique d’aller vers le cloud comme bon lui semble et à son rythme même si un des maîtres mots de la manifestation a été : Quoi que vous décidiez, faîtes le vite et prenez position rapidement car le train est en marche et il s’emballe !

Marketor était présent et animait un atelier sur le Bizdev Cloud à l’occasion de cette manifestation. Nous vous invitons à découvrir le compte rendu de Thierry Bayon sur notre blog dédié au SaaS et au Cloud : saas-guru.com

Pour en savoir plus :
> l'article complet sur saas-guru.com

mardi 15 mai 2012

Outils 2.0 : les collaborateurs disent oui, les entreprises "peut-être"

Jacques Franc de Ferrière, sur le site Channel Biz, décrypte les résultats d'une étude récente sur l'impact des outils en mode Cloud sur l'entreprise. Selon lui, "les outils sociaux et hébergés à distance sont adoptés par les salariés, mais pas par tous leurs employeurs".
Extraits :

L’étude « Êtes-vous un Collaborateur 2.0 ? » d’Aastra, a été menée auprès des cadres dirigeants d’un panel d’entreprises françaises pour mesurer l’impact des nouveaux outils de communication dans le Cloud sur la compétitivité des entreprises, l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle des salariés et les freins rencontrés.

Il en ressort que tous les outils 2.0 ne sont pas égaux. La communication unifiée et les instruments de travail collaboratifs (partage de documents et d’applications, réunions virtuelles…), productifs par nature, sont déjà adoptés par une courte majorité des entreprises, et en test dans un cinquième de plus.




Les instruments les moins utilisés sont d’ailleurs considérés comme les moins utiles. Seuls 20% des répondants jugent « très utiles » les outils Web 2.0 (blogs, RSS, wikis), ou de messagerie instantanée. Un taux qui chute à 5% pour les réseaux sociaux et les services d’e-réputation :

Manque d’accompagnement et freins culturels

Quels sont les freins à cette adoption ? Du côté des utilisateurs, seules 42% des entreprises ont mis en place des formations spécifiques à ces produits. Souvent en plein phénomène consumérisation de l’IT, peut-être assument-elles que les salariés savent déjà les utiliser. Quelle qu’en soit la raison, quand des initiatives d’accompagnement sont prises, elles passent généralement par des embauches spécifiques, ou la formation uniquement des cadres. Seules 15% des entreprises impliquent les RH pour accompagner les employés.
Jean-Denis Garo, Directeur Communication et Marketing Support d’Aastra France, assure que « le Web 2.0 est avant tout un nouveau monde où les notions « d’espace-temps » de travail sont complètement redéfinies, ce qui bouleverse au passage les modes d’organisations hiérarchiques historiques. »

  • 38% des cadres supérieurs sondés estiment que c’est l’entreprise qui a du mal à faire évoluer ses habitudes et ses process.
  • 34% pensent qu’elles manquent de compétences en interne, et autant que ce sont des craintes sécuritaires qui les limitent.
  • 32% assurent que le manque de visibilité en termes d’utilité et de ROI sont à blâmer.
  • 17% pensent que ce sont les salariés qui bloquent ces évolutions en craignant une interférence de leur vie professionnelle avec leur vie privée.

Pour en savoir plus :
> l'article de Channel Biz
> l'étude d'Aastra France

vendredi 11 mai 2012

Merci à nos 2000 abonnés Twitter



Ça s'est produit cette semaine, et cela nous a fait bien plaisir : vous êtes désormais plus de 2000 à nous suivre sur notre compte Twitter. Très exactement 2035.

Nous remercions donc tous les acteurs du secteur RH qui nous suivent régulièrement, en leur rappelant qu'ils peuvent nous retrouver et suivre notre actualité de différentes façons :
A bientôt pour les 3000 ?