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mardi 15 mai 2012

Outils 2.0 : les collaborateurs disent oui, les entreprises "peut-être"

Jacques Franc de Ferrière, sur le site Channel Biz, décrypte les résultats d'une étude récente sur l'impact des outils en mode Cloud sur l'entreprise. Selon lui, "les outils sociaux et hébergés à distance sont adoptés par les salariés, mais pas par tous leurs employeurs".
Extraits :

L’étude « Êtes-vous un Collaborateur 2.0 ? » d’Aastra, a été menée auprès des cadres dirigeants d’un panel d’entreprises françaises pour mesurer l’impact des nouveaux outils de communication dans le Cloud sur la compétitivité des entreprises, l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle des salariés et les freins rencontrés.

Il en ressort que tous les outils 2.0 ne sont pas égaux. La communication unifiée et les instruments de travail collaboratifs (partage de documents et d’applications, réunions virtuelles…), productifs par nature, sont déjà adoptés par une courte majorité des entreprises, et en test dans un cinquième de plus.




Les instruments les moins utilisés sont d’ailleurs considérés comme les moins utiles. Seuls 20% des répondants jugent « très utiles » les outils Web 2.0 (blogs, RSS, wikis), ou de messagerie instantanée. Un taux qui chute à 5% pour les réseaux sociaux et les services d’e-réputation :

Manque d’accompagnement et freins culturels

Quels sont les freins à cette adoption ? Du côté des utilisateurs, seules 42% des entreprises ont mis en place des formations spécifiques à ces produits. Souvent en plein phénomène consumérisation de l’IT, peut-être assument-elles que les salariés savent déjà les utiliser. Quelle qu’en soit la raison, quand des initiatives d’accompagnement sont prises, elles passent généralement par des embauches spécifiques, ou la formation uniquement des cadres. Seules 15% des entreprises impliquent les RH pour accompagner les employés.
Jean-Denis Garo, Directeur Communication et Marketing Support d’Aastra France, assure que « le Web 2.0 est avant tout un nouveau monde où les notions « d’espace-temps » de travail sont complètement redéfinies, ce qui bouleverse au passage les modes d’organisations hiérarchiques historiques. »

  • 38% des cadres supérieurs sondés estiment que c’est l’entreprise qui a du mal à faire évoluer ses habitudes et ses process.
  • 34% pensent qu’elles manquent de compétences en interne, et autant que ce sont des craintes sécuritaires qui les limitent.
  • 32% assurent que le manque de visibilité en termes d’utilité et de ROI sont à blâmer.
  • 17% pensent que ce sont les salariés qui bloquent ces évolutions en craignant une interférence de leur vie professionnelle avec leur vie privée.

Pour en savoir plus :
> l'article de Channel Biz
> l'étude d'Aastra France

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